Ouverture du capital aux adjoints : « un gadget »

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Publié le 10/04/2017
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Faciliter l’accession des nouvelles générations à l’officine, et par là même fluidifier le marché des cessions, passent, selon l’analyse du réseau CGP, par la mutualisation des charges et des services.

« Un gadget », c’est ainsi qu’Olivier Desplats, expert-comptable du cabinet Flandre Comptabilité Conseil, membre du réseau CGP, qualifie l’ouverture du capital aux adjoints autorisée par le décret du 20 mars 2017 (« le Quotidien » du 27 mars 2017). L’expert-comptable n’est pas convaincu que cette mesure connaîtra un retentissement significatif auprès des salariés concernés, ni qu’elle contribuera à fluidifier le marché des cessions.

En tout état de cause, l'entrée des adjoints au capital de l'officine ne garantit en rien la réussite de la transmission générationnelle. « Les outils adaptés restent à inventer », lance-t-il à l’adresse des pouvoirs publics et des instances ordinales.

Pour l’heure, le réseau CGP rappelle la nécessité de rendre l’économie officinale plus performante, gage d’un exercice plus attractif pour les générations montantes. Une mutualisation des charges et des services permettant des économies d’échelles pourrait ainsi être possible si plusieurs associés d’une même société de participations financières de professions libérales (SPFPL) détiennent plusieurs officines exploitées en SEL. Ou encore, propose le réseau, si une SEL « détient deux ou trois fonds sur un périmètre restreint ». Ceci dans le but de favoriser les regroupements et d’optimiser les charges d’exploitation.

 

M. B.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3341