Lancée le 4 décembre, la Ligne Relais de l'ANEPF est un dispositif téléphonique destiné aux étudiants en pharmacie en situation de mal-être, qui permet de les orienter vers les aides existantes et adaptées.
La Ligne Relais est un dispositif téléphonique, joignable au 01 42 11 11 10, du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h 30, visant à orienter les étudiants en pharmacie confrontés à des situations de mal-être vers un soutien adapté. Elle a été mise en place le 4 décembre par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), en collaboration avec la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH).
En pratique, les appels téléphoniques sont reçus par trois étudiants en pharmacie du bureau national de l’ANEPF, formés aux premiers secours en santé mentale. À l’issue de l’évaluation de la situation, l’appelant est orienté vers les structures adéquates : professionnels de santé mentale, services sociaux, associations spécialisées ou dispositifs internes de l’ANEPF. « Par exemple, les étudiants pourront être réorientés vers le numéro national de prévention du suicide, la ligne d’écoute Nightline, ou encore le 15 lorsqu’une urgence est détectée. Ce sont des numéros qui existent déjà mais qui sont peu connus des étudiants en pharmacie », explique Syrine Ayed, porte-parole de l’ANEPF. En effet, 58 % des étudiants en pharmacie ne se sentent pas suffisamment informés sur les aides existantes. Pour que l’appel soit sûr d’être pris, la ligne fixe est redirigée en cascade vers les portables des trois membres du bureau qui assurent la veille téléphonique.
Ce service répond à un besoin clairement identifié. « Aujourd’hui, plus d'un étudiant en pharmacie sur 2 présente une symptomatologie anxieuse, et un étudiant en pharmacie sur trois présente une symptomatologie dépressive », indique Syrine Ayed, en s’appuyant sur le rapport de l'enquête portant sur la santé mentale des étudiants en pharmacie en juin 2025. Au total 62,1 % des étudiants exprimant un mal-être n’ont pas consulté un professionnel de santé. Par ailleurs, les usagers ont une nette préférence pour le contact téléphonique selon le rapport En Avant Toutes ! , « ce qui souligne la pertinence d’un dispositif d’écoute orale, confidentiel et accessible », justifie l’ANEPF.
Le dispositif fera l’objet d’une évaluation. Un comité de suivi trimestriel, composé d’un professionnel de santé ou psychologue partenaire, est chargé d’évaluer le fonctionnement du service, d’identifier les éventuelles difficultés et de proposer des axes d’amélioration.
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