L'Assemblée nationale a validé un amendement du MoDem dans le projet de loi « Pour une école de confiance ». La future loi Blanquer va ainsi renforcer le droit de prescription des médecins scolaires.
Cet amendement, défendu par la députée Sophie Mette pour le groupe MoDem, a été adopté sans débat et avec l'avis favorable du rapporteur du gouvernement lors de l'examen du projet de loi par l'Assemblée nationale. Il fait l'objet d'un nouvel article 16 ter, dans le chapitre VIII sur les « dispositions relatives à divers personnels intervenant en matière d'éducation » et prévoit que « les médecins de l'Éducation nationale peuvent prescrire des actes diagnostiques ou des produits préventifs remboursés par les caisses d'assurance maladie ». Ce texte est intégré à la fois dans le Code de l'éducation et le Code de la santé publique.
Pour Sophie Mette, c'est une véritable avancée pour « lutter contre les inégalités territoriales » et une « source d'économie » non négligeable. En effet, jusqu'alors dans certains départements, les « avis médicaux » des médecins scolaires nécessitaient ensuite une consultation auprès d'un médecin généraliste pour pouvoir prétendre au remboursement. Les médecins scolaires pourront donc, à l'avenir, prescrire des vaccins, des contraceptions et tout acte ou thérapie visant à la prévention. Une demande de longue date de ces médecins qui dépendent exclusivement de l'Éducation nationale. Les traitements curatifs restent exclus de ce pouvoir de prescription. Le texte n'indique pas de date d'entrée en vigueur de cette mesure.
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