Les autorités administratives et publiques indépendantes*, telles que le CSA, la Cnil, l'Autorité de la concurrence ou la Haute Autorité de santé (HAS), devraient mieux maîtriser leurs effectifs et leurs politiques de rémunération, estime la Cour des Comptes dans un rapport publié lundi. Chargées de préserver certaines libertés ou de réguler certains secteurs économiques, leurs statuts garantissent leur indépendance et elles disposent d'une large autonomie de gestion. « Le corollaire de cette liberté devrait être un autocontrôle exigeant ; celui-ci n'est pourtant pas toujours observé », écrit la Cour dans son rapport. Elle note ainsi que la rémunération des dirigeants s'est « révélée dynamique » et qu'elle est comparable à celles des fonctions administratives les plus élevées. Aussi juge-t-elle « pertinent » un rapprochement avec le dispositif d'encadrement de la rémunération des dirigeants des établissements publics administratifs de l'État. Dans l'ensemble, les personnels de ces autorités bénéficient d'une « rémunération attractive, plus avantageuse, et donc plus onéreuse, que celle des autres services de l'État », souligne la Cour des comptes. Les magistrats préconisent donc de « mettre en place un pilotage de la masse salariale », et de donner pour chaque autorité « un fondement réglementaire à la rémunération du président et à l'indemnisation des membres ».
* La France en compte 26.
Tensions d’approvisionnement
Venlafaxine LP 75 mg : de nouvelles unités suédoises sur le marché
Le film de l’année 2025
Recomposition syndicale
Les groupements bousculent les syndicats représentatifs des pharmaciens
Prise en charge des soins non programmés
OSyS : un pas de plus dans le parcours de soins