Les amis, je suis consterné. La Chine a mis au point deux robots pour présenter ses journaux télévisés, l'un en chinois, l'autre en anglais. C'est un coup dur pour la profession de journaliste (celle qui me nourrit) et pour la liberté d'expression. Mais le pire à mes yeux, c'est que les Chinois ont soulevé un lièvre qui m'oblige à vous faire un terrible aveu : l'auteur de ce billet hebdomadaire n'est autre qu'un robot qui sévit depuis plusieurs années, « le Quotidien du Pharmacien » n'étant jamais à court d'un progrès technologique. Je vous entends déjà ricaner : c'est bien pour ça que la chronique de Liscia est si mauvaise ! Je n'irai pas jusqu'à prétendre que, quand l'article est meilleur, c'est grâce à moi et qu'il est moins bon quand je ne corrige pas le robot. Je peux d'autant moins l'affirmer que mon alter ego m'envoie sur les roses quand j'ose reprendre sa syntaxe ou son vocabulaire. Récemment, quand je contestais le choix d'un sujet et la façon dont il était traité, le robot s'en est pris à mon « dangereux autoritarisme » et m'a informé qu'il allait porter plainte pour atteinte à la liberté d'expression. Heureusement, c'est un robot français, pas chinois. Sinon il m'aurait traité de « vipère lubrique ».
            Humeur
        
    
    Moi, robot
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Publié le 15/11/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3473
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