ON SAIT QUE le mélanome se développe plus couramment chez les personnes à teint clair qui ne brunissent pas facilement, et particulièrement s’ils ont de fréquents coups de soleil. Darrell Rigel et coll. (New York) ajoutent six facteurs à cela, après avoir évalué 43 facteurs susceptibles de conférer un risque de mélanome chez 300 personnes souffrant de mélanome et 300 témoins. Les six facteurs de risque indépendants, dont chacun est susceptible de multiplier par deux le risque de mélanome, sont :
- des antécédents de brûlures solaires de stade 2 (avec cloques) à l’adolescence ;
- une chevelure blonde ou rousse ;
- de nombreuses taches de rousseur en haut du dos, témoignant d’une exposition importante au soleil ;
- des antécédents familiaux de mélanome ;
- une histoire de kératose actinique (considéré comme le premier stade du mélanome) ;
- un travail au grand air en été pendant l’adolescence pendant trois ans ou plus.
Le risque est multiplié par 10 en présence de deux de ces facteurs et par 20 s’ils sont 3. Des examens fréquents par auto-inspection ou chez un dermatologue sont recommandés dans ces cas.
• Thérapie photodynamique de l’acné
Des données sur le traitement photodynamique, utilisant le laser pulsé en combinaison avec un topique photo sensibilisateur (l’acide 5-aminolévulinique ou ALA) ont été présentés dans l’acné (Macrene Alexiades-Armenakas et coll., Yale University). Le laser pulsé active l’ALA qui pénètre dans les glandes sébacées et sensibilise les cellules à la lumière. Chez 14 patients, à qui on a administré ce traitement à fréquence variable en fonction de la sévérité de l’acné, en addition au traitement conventionnel, on enregistre un nettoyage complet de l’acné, ce qui ne se produit pas chez un groupe témoin de 4 patients recevant seulement le laser ou le traitement conventionnel. En moyenne, 2,7 traitements par personne ont été administrés pour obtenir ce résultat à 100 %. L’ALA est appliqué sur la peau une heure avant d’administrer le laser. Le résultat à long terme est attendu.
• Ulcères dans la sclérodermie
Une complication dermatologique très invalidante de la sclérodermie (maladie auto-immune) est le développement d’ulcères douloureux et difficiles à cicatriser sur les doigts et les orteils. Vincent Falanga et coll. (Boston) ont présenté une approche originale par biotechnologie, combinant l’usage de cellules souches mésenchymateuses prélevées dans la moelle hématopoïétique et de peau obtenue par culture, qui leur a permis d’obtenir une cicatrisation. Les cellules souches ont été appliquées associées à de la fibrine par vaporisation sur les plaies. La fibrine, composante du caillot, est là pour aider à un contact étroit des cellules sur la plaie. L’ensemble est ensuite recouvert de peau obtenue par culture, formée d’une bicouche de kératinocytes. Chez 3 patients sclérodermiques, la technique a été appliquée à trois reprises. Une cicatrisation rapide s’en est suivie. Les douleurs se sont amendées.
• Coup de jeune
Les techniques dermatologiques utilisées pour donner un aspect cutané plus jeune à la peau donnent de meilleurs résultats aux visages qu’aux mains. Des dermatologues de la Nouvelle Orléans (Mary Lupo et coll.) ont eu l’idée d’utiliser la sclérothérapie pour tenter d’améliorer l’état cutané des mains vieillissantes. La sclérothérapie, telle qu’elle est utilisée de longue date pour traiter les varicosités, a été appliquée aux dos des mains pour réduire les veines gonflées, signe de l’âge. Selon Lupo et coll. ce traitement est plus efficace et moins coûteux que le traitement au laser. Les meilleurs résultats sont obtenus en appliquant la procédure de manière conservatrice : injecter de petits volumes de produit, traiter un nombre limité de vaisseaux et plutôt répéter les sessions que de traiter en une fois.
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