Le 23 janvier 2020, le quotidiendupharmacien.fr a publié un article de Mme Bonte intitulé : « Des LGO ou qui ne jouent pas le jeu ». Cet article, traitant des nouvelles règles concernant les non substituables en vigueur au 1er janvier 2020, cite la société Winpharma.
L’article énonce que la majorité des LGO ont été mis à jour pour « appliquer à la lettre les termes de l’article 66 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, à savoir le refus du tiers payant pour les patients exigeant le princeps en l’absence de la mention NS ».
Il est indiqué que notre logiciel permet aux pharmaciens de ne faire payer aux patients que le différentiel entre le prix du princeps et le prix du générique le plus cher, ce que Mme Bonte qualifie alors « d’entorse à la loi ». À la suite de ce jugement, elle retranscrit l’opinion de M. Supplisson, directeur général délégué de Pharmagest, qui indique : « c’est plus qu’une confusion, c’est une honte ! ».
Le raisonnement de notre concurrent est également repris, puisqu’il aurait indiqué que nous bénéficierions « du flou engendré par les nouvelles règles du NS pour obtenir un agrément auprès du comité technique. Avec pour objectif de délivrer un argument commercial auprès de leurs clients sur cette fonctionnalité. Cette opération marketing pourra alors séduire plus d’un titulaire qui s’exonérera de fastidieux efforts didactiques au comptoir ».
Les propos repris par notre concurrent, en indiquant que des éditeurs de logiciels, dont Winpharma, seul désigné, entendraient profiter d’un flou juridique pour obtenir un argument commercial, sont de nature à porter préjudice à notre image. Cette atteinte se retrouve renforcée par le choix du titre, « Des LGO qui ne jouent pas le jeu » et par la qualification « d’entorse à la loi ».
C’est la raison pour laquelle nous sollicitons par la présente un droit de réponse. Tout d’abord, il sera rappelé que notre société a obtenu l’agrément auprès du comité technique pour ce qui concerne les fonctionnalités de Winpharma en rapport au changement du contexte légal des règles du NS.
Comme votre article le rappelle, les consignes en la matière sont inscrites dans un avenant n° 22 du cahier des charges SESAM-Vitale de septembre 2019. Les services compétents de l’assurance-maladie ont donc pu valablement estimer que les fonctionnalités de notre logiciel en la matière respectaient leur cahier des charges.
En outre, aucun flou juridique n’existe concernant les nouvelles dispositions NS. Comme Mme Bonte le rappelle, l’article 66 de la loi de finances de la Sécurité sociale pour 2020 n’a en rien modifié les consignes préalables concernant le tiers payant contre générique, existant depuis 2012. Les nouvelles règles visent à favoriser le recours aux médicaments génériques, en modifiant les articles L. 5125 – 23 du code de la santé publique et L.162 – 16 du code de la Sécurité sociale.
Aucun argument commercial ni opération marketing n’ont été organisés par Winpharma sur ces sujets, en rapport avec des fonctionnalités quelconques de notre logiciel. Dans ces conditions, le choix du titre en question ainsi que le jugement consistant à estimer qu’une partie des fonctionnalités de notre logiciel en la matière, précisément cité à ce propos, constituerait une entorse à la loi peuvent, avec la reprise parallèle des accusations infondées d’un concurrent, sans possibilité de nous exprimer en même temps, avoir été de nature à porter atteinte à notre image auprès de vos lecteurs.
La rédaction prend acte de ce courrier, mais tient à préciser que lors de l'enquête précédant la publication de cet article, la direction de Winpharma n'avait pas donné suite à ses sollicitations.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion