Nos enfants ont grandi, les obligations vaccinales pédiatriques ont évolué… Pour accompagner ces changements, un nouveau carnet de santé va voir le jour le 1er avril 2018. Ce carnet, gratuit et traditionnellement remis par la maternité ou un médecin, succédera au modèle distribué depuis 2006.
Obligation vaccinale
La principale nouveauté est bien entendu l’intégration des 11 vaccinations obligatoires chez l’enfant, au lieu de 3 auparavant. Ainsi les enfants nés après le 1er janvier 2018 auront l’obligation d’être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’Hæmophilus influenzae de type b, l’hépatite B, le pneumocoque, le méningocoque C la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Par ailleurs, l’édition 2018 du carnet de santé comporte de nouvelles courbes de croissances, qui ont été établies par l’INSERM à partir des données de surveillance de 261 000 enfants âgés de 0 à 18 ans (alors que les courbes précédentes avaient été établies en 1979 à partir de mesures de quelques centaines d’enfants nés dans les années 1950).
Les nouvelles courbes prennent en compte le fait que les enfants ont grandi. « Par exemple, à 10 ans, la médiane de la taille des filles est de 139,5 cm contre 134,7 cm sur les courbes précédentes, soit quasiment 5 cm de différence », précise l’INSERM.
Nouveaux conseils de bon sens
Enfin, le carnet de santé 2018 renferme des recommandations inédites à l'attention des parents. Notamment celle d’utiliser des « biberons garantis sans bisphénol A et si possible en verre ». Pour un environnement sain, « d'aérer son intérieur 10 minutes chaque jour, même en hiver, de réduire le nombre de produits d’entretien au profit de produits à composant unique (vinaigre d'alcool, savon noir, etc.) à dose modérée, de ne pas utiliser de parfum d’intérieur, d’encens ni de bougies, d’éviter l’utilisation de produits cosmétiques dans les premiers mois, tant pour les bébés que pour ses parents ». Autres recommandations : « évitez de mettre votre enfant de moins de trois ans dans une pièce où la télévision est allumée, même s'il ne la regarde pas », « utiliser un lit à barreaux sans tour de lit et, si cela est possible, faire dormir le bébé dans la chambre de ses parents pour les six premiers mois au minimum, afin de réduire le risque de mort inattendue du nourrisson ».
Enfin, un avertissement clair : « Secouer un bébé peut le laisser handicapé à vie. En cas d'exaspération : couchez votre bébé dans son lit (sur le dos), quittez la pièce et demandez l'aide d'un proche (famille, ami, voisin…) ou d'un professionnel. »
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine