La mise en place des nouveaux honoraires provoque quelques bugs dans la rémunération des officines, comme le craignait la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Il y a trois ans, le passage de l’honoraire à un euro provoquait des rejets liés à un bug dans la mise à jour des logiciels (lire notre article « abonné »). En ce début d’année, l’introduction de trois honoraires de dispensation semble être à l’origine d’une fréquence anormalement élevée de rejets signalée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Cette fois, cependant, ces rejets proviennent des complémentaires santé, selon le syndicat. Il affirme accentuer sa pression sur celles-ci pour stopper ces rejets qui pèsent sur la trésorerie des officines. Par conséquent, il est recommandé aux titulaires, dans l’attente de nouvelles consignes, de ne pas recycler leur facture.
La FSPF précise par ailleurs « qu’après avoir obtenu la prise en charge des honoraires de dispensation pour les médicaments à 15 % ou à 30 % par les complémentaires santé, elle est parvenue à faire intégrer près de 700 médicaments, oubliés par les signataires de l’avenant n° 11, dans la liste des spécialités pharmaceutiques bénéficiant d’un honoraire spécifique ». « Nous avons également demandé la correction des erreurs de prix liés aux délais d’opposabilité spécifiques à l’Outre-Mer », ajoute le syndicat.
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