Des symptômes révélateurs

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Publié le 14/11/2019
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La pharyngite se traduit par une gêne à la déglutition des aliments (dysphagie), des éternuements, une obstruction nasale, un écoulement plus ou moins purulent et de la fièvre. Elle peut précéder ou s'accompagner d'un rhume, d'une tendance à toussoter et à se racler la gorge. Elle peut se compliquer en otite, bronchite ou en laryngite. Son évolution est favorable en 7 à 10 jours.
La laryngite aiguë se manifeste par un enrouement pouvant aller jusqu'à l'extinction de voix. Les autres manifestations sont des chatouillements et des brûlures de la gorge avec ou sans fièvre, et une toux sèche quinteuse, parfois impressionnante (laryngite striduleuse). Les symptômes disparaissent spontanément en moins d'une semaine
La laryngite chronique doit donner lieu à une laryngoscopie, exploration directe du larynx sous anesthésie générale, à la recherche d'éventuelles lésions cancéreuses ou de tumeurs bénignes des cordes vocales.
La laryngite sous-glottique apparaît de préférence la nuit dans un contexte de rhinopharyngite accompagnée d'une toux rauque et aboyante, elle est grave et peut menacer le pronostic vital. L'épiglottite est aussi une forme très grave avec fièvre élevée, bradypnée inspiratoire sévère. Elle est redoutable chez l'enfant mais sa fréquence a diminué grâce à la généralisation de la vaccination contre hemophilus influenzae b.
L'angine se reconnaît aux amygdales de couleur vermillon qui peuvent se couvrir de points blancs ou jaunâtres qui signent la présence de pus. Les ganglions du cou sont douloureux et enflés. Cette inflammation aiguë se traduit par des difficultés à avaler (odynophagie), d'une fièvre élevée d'apparition brutale et d'un mauvais état général. Angine et pharyngite sont étroitement liées, elles s'observent toute l'année.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3557