TFR, baisses de prix...

Une note salée pour l’officine

Publié le 19/12/2011

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LE COMITÉ économique des produits de santé (CEPS) a présenté ses orientations pour l’officine aux syndicats de pharmaciens. Au menu : des tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) sur une dizaine de molécules dont les taux de substitution sont inférieurs aux objectifs, ainsi que des baisses de prix à l’intérieur du répertoire générique. Le prix de médicaments ayant plusieurs dosages sera aligné sur prix du dosage le plus faible. L’assurance-maladie a chiffré l’impact sur l’officine de toutes les mesures du plan de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2012 à 324 millions d’euros. « Selon moi, on atteindra plutôt 360, voire 380 millions d’euros », estime Michel Caillaud, président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF). Pour lui, ces mesures sont « un véritable scandale. L’officine ne peut pas être la variable d’ajustement de toutes les professions de santé », proteste-t-il. Il dénonce aussi le rehaussement de l’objectif de substitution à 80 % « sans tenir compte des chiffres du non substituable et sans prévenir les pharmaciens. On ne change pas les règles du jeu en cours de route ! » s’insurge-t-il. Une exaspération partagée par Philippe Besset, président de la commission économie à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) : « L’officine ne représente que 2,9 % de l’ONDAM et on lui demande un effort supérieur à celui de l’hôpital, qui en représente 45 % ! C’est un plan que l’officine, déjà en difficulté, ne peut pas supporter. »