Les assises du médicament avaient fait ressortir, il y a cinq ans, la nécessité de soutenir une information objective et indépendante sur les produits de santé. Ce constat ne remettait nullement en cause le rôle de l’officine dans l’information de premier recours. Pour autant, un second recours s’imposait sous la forme d’un service d’information s’appuyant sur une méthodologie et une base de données.
L’idée a fait son chemin puisque le dispositif s’est vu inscrit à la loi de Santé. Il est vrai que, entre-temps, la Société française de pharmacie clinique (SFPC) et les OMéDIT* avaient œuvré en cohérence pour présenter un modèle reposant sur la mise à disposition de l’expertise d’une société savante accompagnée par l’organisation de structures d’État. Non contentes d’avoir abouti à la mise en œuvre de Médicament info service (MIS), ces deux structures souhaitent professionnaliser davantage encore ce service.
« Nous avons suscité un changement de paradigme. Là où autrefois la vision du bon usage du médicament provenait d’une vision descendante sur la conduite à tenir imposée aux professionnels de santé, aujourd’hui, nous proposons une vision qui émane des professionnels sur le terrain. Demain, à partir de cette remontée d’informations validées, ce partage sera formalisé et consultable par tous », exposent Rémi Varin, président de la SFPC, et Gilles Piriou, coordinateur de l’OMéDIT Bretagne.
Médicament
L’ANSM interdit la publicité pour une pseudo-thérapie prétendant traiter l’autisme et le diabète
Aux États-Unis
Weight Watchers, Amazon et analogues du GLP-1
Rhumatologie
Méthotrexate au long cours et risque fracturaire
À savoir pour bien dispenser
Rappel de lots d’Hydrea : des consignes particulières pour les patients qui ouvrent les gélules