Pour la première fois, les conséquences de l'inactivité physique sur la santé et sur la perte de productivité ont été calculées, à l'échelle mondiale, dans une étude qui établit, par ailleurs, une corrélation entre développement économique et sédentarité.
61 milliards d’euros, c’est ce que coûte chaque année, à l’échelle mondiale, la sédentarité. Une étude, publiée mercredi dans la revue « The Lancet », est la première à s’attacher au calcul de cette « pandémie », à l’origine « de cinq millions de décès par an ». Elle note, du reste, que les pays riches en supportent la majorité des coûts de soins de santé et des coûts indirects, comme la perte de la productivité. Cette estimation est d’ailleurs à minima car l’évaluation établie ne se concentre que sur les cinq grandes maladies associées à l’inactivité physique : maladie coronarienne, AVC, diabète de type 2, cancer du sein et du colon.
Une seconde étude publiée dans « The Lancet » donne cependant des pistes pour compenser les effets néfastes de la sédentarité. Ainsi la pratique quotidienne d’au moins heure de marche ou de vélo permettrait d’annuler les risques accrus de décès liés à une position assise huit heures par jour.
Avec AFP
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