Face aux menaces pour l’officine que représente la future loi sur la croissance et le pouvoir d’achat, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) appelle les pharmaciens à se mobiliser. Tous les pharmaciens, qu’ils soient adhérents USPO ou pas, étudiants, ordinaux, membre d’un groupement… Dès aujourd’hui, le syndicat présidé par Gilles Bonnefond invite donc l’ensemble des confrères à apposer une affiche dans son officine et à faire signer la pétition aux patients « Je veux que les médicaments restent en pharmacie ». « L’arrivée d’un nouveau ministre de l’Économie qui conserve une partie du précédent cabinet, la décision du gouvernement d’aller très vite, nous confirme qu’aucune des pistes contre les officines de pharmacie n’est écartée du futur projet de loi », s’inquiète Gilles Bonnefond. Le projet de texte qui circule actuellement vient d’ailleurs confirmer les craintes de remise en cause du monopole et d’ouverture du capital.
Parallèlement à l’information de la population, l’USPO propose aux confrères d’alerter leurs élus et de prévenir par courrier leurs ARS qu’à partir du 25 septembre, ils n’assureront plus les gardes de nuit et du dimanche. Puis, le 6 octobre, si le projet concernant la pharmacie est maintenu en l’état, le syndicat demande aux officinaux de tirer leurs rideaux une journée entière. « Si le gouvernement persiste dans son projet, d’autres journées de fermeture auront lieu avec un blocage de l’approvisionnement de la chaîne du médicament », prévient Gilles Bonnefond.
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