Capitalisant sur la croissance du marché du maintien à domicile et du matériel médical, le groupement Giphar lance Libeoz. Cette marque sera présente dès 2017 dans les officines du groupement avant de prendre son autonomie, dès 2018, sous la forme d'un site d’e-commerce et de points de vente détenus par les pharmaciens du groupement.
Libeoz, pour libre et ose, sera désormais le synonyme de maintien à domicile et de matériel médical dans les pharmacies Giphar. Cette nouvelle marque est appelée à remplacer progressivement les produits FacilÔDom, présents dans 1 200 points conseils du groupement.
Les univers et les gammes ont été étoffés pour atteindre 1 500 produits qui seront présentés en janvier 2017 au sein de 1 300 officines, dans des corners de 1 à 30 m2. Le groupement envisage même d'ici à deux ans la création de points de vente indépendants de 100 à 200 m2, par des pharmaciens Giphar.
« Les pharmaciens doivent se réapproprier les marchés du maintien à domicile et du matériel médical qui leur ont partiellement échappé et qui sont pourtant des leviers de croissance pour l'officine », déclare Lætitia Hible, présidente du groupement, précisant que ce marché devrait concerner 2,2 millions de personnes dépendantes d'ici à 2050. Cependant, ajoute-t-elle, « Libeoz ne concerne pas seulement les personnes âgées ou handicapées, mais aussi tout patient immobilisé, les femmes enceintes… ». Les pharmaciens Giphar sont ainsi appelés à prendre le virage de l'ambulatoire annoncé par les chimiothérapies à domicile et l'hospitalisation à domicile (HAD).
La commercialisation des produits ne constitue toutefois qu'un volet de cette activité. « Vendre un rehausseur de toilettes n'est plus suffisant, il faut pouvoir aider les patients à rompre leur isolement », affirme Lætitia Hible, qui souhaite voir Libeoz développer son offre de services ainsi que la formation des équipes. Des bornes interactives seront déployées dans les corners Libeoz dès avril 2017.
Le groupement reste en revanche très prudent sur le potentiel des ventes d'objets connectés. « Le modèle économique de ce marché est à revoir », estime Philippe Becht qui conçoit davantage un rôle du pharmacien dans l'offre de services associés, l'objet connecté ne devenant alors plus qu'anecdotique.
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