L’Institut de veille sanitaire (InVS) fait état de 115 000 personnes touchées par le chikungunya aux Antilles et de 39 décès, dans un point épidémiologique présenté mercredi. L’épidémie continue sa progression puisque ce point d’étape évoque 15 000 cas supplémentaires depuis le dernier bulletin de la Cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) Antilles-Guyane datant du mois précédent.
C’est en Guadeloupe que l’épidémie est la plus forte (63 000 personnes touchées sur 400 000 habitants), où l’on parle d’ailleurs « d’épidémie généralisée », mais on note une tendance à la stabilisation, tout comme en Martinique. En Guyane, l’épidémie s’intensifie puisqu’une hausse du nombre de cas de 47 % a été observée la première semaine de juillet, par comparaison avec la semaine précédente. La circulation virale se fait plus forte et le nombre de foyers épidémiques se multiplie. À Saint-Martin et Saint-Barthélemy, la circulation virale est modérée et stable depuis plusieurs semaines.
Actuellement en déplacement aux Antilles, la ministre de la Santé Marisol Touraine a rappelé que « l’institut Pasteur a lancé des travaux (pour l’élaboration d’un vaccin), mais nous n’en sommes qu’à la phase expérimentale ». En revanche, pour la dengue, maladie endémique aux Antilles qui se transmet aussi par les piqûres de moustique, « un vaccin est en phase finale et devrait bientôt sortir », a précisé la ministre.
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