Joy Milne est atteinte d'hyperosmie depuis sa naissance. Grâce à ce trouble, cette Écossaise de 69 ans a un odorat beaucoup plus développé que la normale. Ainsi, lorsqu'il y a 5 ans elle détecte un changement dans l'odeur de son mari, elle pense d'abord à un défaut d'hygiène momentané. Mais dans les mois qui suivent, l'homme développe la maladie de Parkinson… et l'odeur s'accentue. Un jour qu'elle l'accompagne dans une réunion de patients atteints de la même maladie, Joy Milne réalise que chacun d'entre eux sent la même odeur. Après plusieurs tests concluants, on sait désormais que cette modification de l'odeur corporelle est l'un des premiers signes du Parkinson. Grâce au super nez de Joy, une voie s'est ouverte. Ainsi, depuis la mort de son mari en 2015, la retraitée aide une équipe de chimiste de Manchester à mettre au point un nez artificiel. Cet appareil permettrait de tester un échantillon de sébum prélevé sur le dos du patient et transféré sur une bande de papier. Ce dépistage précoce et high-tech de la maladie n'en modifiera peut-être pas le pronostic, mais il aidera à mieux connaître les facteurs qui la déclenchent.
Dépistage
Comme une odeur de Parkinson
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Publié le 09/01/2020
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D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3568
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