À la pharmacie comme au supermarché, les sacs en plastique vivent leurs dernières heures. Les officines qui ne se sont pas encore converties au sac en papier, ou aux sachets « biosourcés », n’ont plus que quatre jours pour s’approvisionner et écouler leurs sacs en plastique non réutilisables.
En effet, conformément au décret du 31 mars dernier, les sacs en matières plastiques à usage unique sont interdits aux caisses à compter du 1er juillet 2016. La mesure s’applique à tous les commerces. La pharmacie n’échappe donc pas à la règle.
Toutefois, des alternatives devraient rapidement être mises sur le marché, encouragées par Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Elle souhaite, en effet, valoriser les entreprises qui fabriquent de nouveaux sacs biodégradables et compostables, alors que 90 % des 12 milliards de sachets plastiques dits « fruits et légumes » utilisés chaque année sont importés depuis l’Asie.
Selon l’Assemblée des nations unies pour l’environnement, le rejet de déchets plastiques dans les océans constitue une menace pour la vie marine, le tourisme et la pêche, et cause des dégâts estimés à au moins à 13 milliards de dollars (11,80 milliards d'euros).
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