Des actions tous azimuts

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Publié le 29/03/2018

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Le volet prévention de la Stratégie nationale de santé du gouvernement prévoit 25 mesures pour un budget de 400 millions d'euros pour 5 ans. Il s'agit notamment :

- de supplémenter systématiquement en acide folique (vitamine B9) les femmes au moins 4 semaines avant la conception, et durant les deux premiers mois de grossesse afin de réduire l'incidence des anomalies de fermeture du tube neural ;

- d'agrandir le pictogramme « interdit aux femmes enceintes » sur les bouteilles d'alcool en 2019 ;

- d'installer un programme national de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus (3 000 nouveaux cas et plus de 1 000 morts par an), comme celui qui existe pour le cancer du sein et le cancer colorectal. « Toutes les femmes n'ayant pas réalisé de frottis dans les 3 dernières années seront invitées à le faire, avec une prise en charge à 100 % », indique le gouvernement ;

- de renforcer l’accessibilité aux nouveaux traitements de l’hépatite C par l’ouverture à de nouveaux prescripteurs, avec l'objectif d'éliminer cette maladie à l'horizon 2025 ;

- de créer un site Internet d'information du public (Santé publique France/ANSES) pour prévenir les risques d'exposition aux produits chimiques, dont les perturbateurs endocriniens ;

- d'expérimenter le « Pass préservatif ». Ce dispositif d'information et de sensibilisation des jeunes prévoit la mise en place d'une carte donnant un accès gratuit à des préservatifs (masculins et féminins). Le « Pass préservatif » sera testé en 2019 dans quelques régions à forte incidence d'IST (dont région outre-mer).

- d'instaurer le service sanitaire obligatoire en 2018. D’une durée de 3 mois et intégré aux études, ce service sanitaire concernera tous les étudiants en santé. Il consiste à préparer et mener une mission de prévention dans un établissement scolaire, dans un EHPAD, une prison, une structure médico-sociale ou en entreprise. Par exemple, les étudiants du service sanitaire pourront aller dans les écoles sensibiliser aux addictions, dans les universités pour parler des dangers de l’abus d’alcool ou des enjeux sanitaires autour de la sexualité.