SANS les humains, le pou ne serait rien. Il disparaîtrait même de la surface de la Terre s’il en était séparé trop longtemps, expliquent des chercheurs qui viennent de séquencer le génome de l’insecte. Premier enseignement de ce séquençage : le pou possède un nombre réduit de gènes de détection ou de réaction à l’environnement. Ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on observe son mode de vie « très simple ». Qu’il s’agisse de pediculus humanus capitis ou de pediculus humanus corporis, la bestiole se contente, en effet, de pomper le sang de l’hôte sur lequel elle squatte. Les personnes qui, à leurs dépens, hébergent le parasite ne doivent pas mal le prendre, mais le décryptage de son génome révèle également un nombre nettement inférieur de récepteurs pour le goût et les odeurs que les autres insectes. Bonne nouvelle, la vilaine bébête se caractérise aussi par une plus faible quantité d’enzymes de désintoxication. Une brèche dans la carapace de l’arthropode que les scientifiques comptent bien exploiter pour étudier les mécanismes de résistances aux insecticides. Ils en sont déjà tout excités… comme des poux.
Le génome du parasite décrypté
Des chercheurs veulent la peau du pou
Publié le 23/07/2010
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La fin des poux ?
C. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2761
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