Des expériences réussies à l’étranger

Publié le 11/05/2015
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• Canada : Dans la région de Toronto où la vaccination par les pharmaciens est autorisée, 28 % des patients affirment qu’elles n’auraient pas été vaccinées si l’officinal ne leur avait pas proposé. Plus de 9 sur 10 se déclarent satisfait de cette vaccination et 86 % d’entre elles jugent qu’il n’y a pas de différence entre le fait d’être vacciné par un pharmacien plutôt qu’un médecin.

• États-Unis : De l’autre côté de l’Atlantique, les pharmaciens administrent des vaccins depuis les années 1990. D’abord autorisée dans une dizaine d’États, et depuis 2009, cette pratique a été étendue à l’ensemble du territoire. Les pharmaciens américains ont le droit d’injecter les vaccins contre la grippe, les infections à pneumocoque et méningocoque, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, les hépatites A et B, l’infection à papillomavirus, ou encore ceux destinés aux voyageurs.

• Portugal : Nos voisins portugais se sont massivement engagés dans cette nouvelle mission autorisée depuis 2008. Selon l’Académie nationale de pharmacie, près de 2 000 pharmacies sur 2 200 proposent aujourd’hui la vaccination (grippe et papillomavirus), et, depuis 2008, la couverture vaccinale des plus de 65 ans a été améliorée. La raison de ce succès ? « La mise en place d’une formation », assure l’Académie.

• Royaume-Uni : Les confrères britanniques ont, pour leur part, obtenu le droit de vacciner en 2002. Là encore, les résultats sont au rendez-vous. En quelques années, la couverture vaccinale contre la grippe des plus de 65 ans est passée de 59 % en 2005 à 76 % en 2008.

• Suisse : Les patients helvétiques pourront eux aussi bientôt se faire vacciner chez leur pharmacien. Le canton de Zurich vient en effet d’annoncer que les officinaux seront autorisés à administrer des vaccins, sous certaines conditions, dès l’automne prochain et ce, sans prescription médicale. À noter que cette disposition a été acceptée sans réserve par les médecins qui considèrent que cette pratique entre dans le cadre de la collaboration interprofessionnelle.

D’après un dossier réalisé par l’Académie nationale de pharmacie.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3178