Lors d’une séance exceptionnelle hier aux Nations Unies, Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé « l’inaction de la communauté internationale face à la pire épidémie d’Ebola dans l’histoire » et affirmé que « six mois après son début, le monde est en train de perdre la bataille ». L’ONG appelle les pays disposant de capacités de réponse face à une catastrophe biologique (ressources médicales civiles et militaires) de les envoyer en Afrique de l’ouest pour limiter la propagation du virus, car « les promesses de financement et le déploiement de quelques experts ne peuvent pas suffire ». MSF indique qu’il s’agit d’une responsabilité « politique et humanitaire » et que les gouvernements ne peuvent se limiter à « la gestion de l’éventuelle arrivée d’un malade » sur leur territoire.
Des craintes également exprimées aux États-Unis par les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui constatent que « le nombre de cas continue à augmenter et s’accroît désormais rapidement », sans espoir d’amélioration dans les prochaines semaines. Selon le dernier bilan de l’OMS, on dénombrait 3 069 cas et 1 552 décès au 26 août. Le directeur des CDC ajoute qu’il ne sera bientôt plus possible de contrôler l’épidémie, c’est pourquoi « il faut agir dès maintenant » car « on sait comment faire pour arrêter Ebola ». Parallèlement, l’ONU s’inquiète du risque de pénuries alimentaires dans les pays les plus touchés. En cause : le manque de main-d’œuvre, les menaces sur les récoltes, l’interruption du commerce transfrontalier, les pénuries dues à la maladie, la mise en place de quarantaine et les restrictions aux déplacements.
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