Le bilan de l’épidémie due au virus Ebola a franchi le cap des 2 000 morts (soit un taux de mortalité supérieur à 50 %), et cela ne risque pas de s’améliorer. L’OMS s’attend à ce qu’apparaissent plusieurs milliers de nouveaux cas dans les prochaines semaines, notamment au Liberia, et l’ONU estime que 20 000 personnes au total pourraient être infectées. Aucune solution thérapeutique n’existe pour le moment afin d’endiguer l’épidémie. C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé d’en venir à des solutions inédites et risquées. À savoir : autoriser dès maintenant les thérapies à base de sang des convalescents. La technique consiste à récupérer le sang de personnes qui ont survécu à Ebola et d’en récupérer les anticorps. En pratique, il suffit de centrifuger le sang frais sans ajouter d’anticoagulant pour récupérer un sérum riche en anticorps et dépourvu de cellules sanguines et de protéines de la coagulation. Toutefois, ces sérums issus de convalescents ne sont pas dénués de dangers. Ils peuvent encore contenir du virus Ebola vivant, ainsi que d’autres agents pathogènes comme le virus du Sida. Il faut donc s’assurer que plus aucun agent pathogène vivant ne circule dans le sang du donneur avant d’envisager d’utiliser le sérum sur des malades.
Par extension, les médicaments comme le Zmapp sont également des sérums, mais les anticorps qu’ils renferment ont été synthétisés par génie génétique. Ils ne présentent donc pas de danger sur le plan de la présence d’agents pathogènes. En revanche, leur fabrication est longue et à ce jour, les stocks de Zmapp sont épuisés. Quant aux deux vaccins en cours d’essai cliniques, le premier ne sera pas disponible avant novembre.
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