Tandis que la fièvre hémorragique à virus Ebola continue de tuer en Afrique de l’Ouest, les chercheurs tentent vainement de trouver un remède contre le virus qui figure, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi les plus contagieux et mortels chez l’homme. Il n’existe en effet aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d’essai, indique toutefois l’OMS, mais il va falloir attendre encore peut-être des années avant qu’un vaccin ne puisse être utilisé, même si des chercheurs américains ont annoncé en décembre 2011 avoir mis au point un vaccin efficace à 80 % chez la souris.
Parallèlement, un nouveau médicament « prometteur » est en cours d’évaluation en laboratoire, selon l’OMS. Ce traitement expérimental, fabriqué par le laboratoire Kentucky BioProcessing à Owensboro, dans le Kentucky, a permis de protéger des singes contre le virus Ebola. Ces résultats prometteurs pourraient ouvrir la voie au développement de traitements contre cette infection dont le taux de mortalité est de 90 % chez les humains, estiment ces chercheurs dont les travaux sont parus l’été dernier dans la revue « Science Translational Medicine ».
Le virus Ebola a tué plus de cent personnes en Afrique de l’Ouest depuis janvier dernier. Selon un bilan du 23 mai de l’OMS, 146 cas confirmés d’Ebola - dont 95 décès - ont été enregistrés en Guinée, y compris dans la capitale Conakry. Ces 146 cas font partie d’un total cumulé de 258 cas de fièvre hémorragique virale (dont 174 mortels) recensés en Guinée. Les types de virus à l’origine des autres cas n’ont pas été précisés. Le virus Ebola a également touché le Liberia voisin (6 cas d’Ebola confirmés) et la Sierra Leone (un cas confirmé).
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