L’ACCÈS à Sainte-Lucie est facile. Des bateaux express viennent de Fort-de-France et deux aéroports sont ouverts. L’international est au sud de l’île, avec des vols transatlantiques depuis Londres et une piste locale, au nord, permet des connexions rapides depuis la France, via Orly et Fort-de-France par Air Caraïbes. L’arrivée est un spectacle rare, où se mélangent la forêt tropicale et des baies de rêve. Marigot Bay reste un des plus beaux décors du cinéma. La côte sur l’océan voit venir pondre les tortues de mer. La jungle se visite par le haut, posé en radeau sur la canopée.
Soufrière, la capitale au temps des Français garde le charme des anciennes Antilles. Au-dessus de ce petit port, une caldeira volcanique se visite à pied, avant une éruption dans... 40 000 ans. Ailleurs, des cascades chaudes, qui rétablissaient déjà la santé des équipages de Louis XVI, le plus marin de nos rois. C’est de lui que datent les églises et les forts, témoins des cyclones et des batailles. Les fêtes de village sont accueillantes en toute sécurité.
Avec ou sans enfant.
L’Anse Chastanet est l’endroit où résider. L’hôtel a été pensé par le prince Troubetzkoy : il est composé de bungalows sur pilotis à flanc de colline, au milieu des arbres et des colibris. Au bord de la plage, les récifs de coraux sont à l’abri des cyclones. Un club de plongée permet de descendre au long de la falaise volcanique. D’ailleurs, Sainte-Lucie est enfin équipée d’un caisson hyperbare, une sécurité trop rare aux Caraïbes. Des vestiges d’une ancienne plantation permettent de rêver au passé et des vélos sont disponibles pour des excursions. Le Jade Mountain, au sommet, cultive la tranquillité des chambres avec piscines privées ouvertes sur le ciel et ne reçoit pas d’enfants.
Les familles peuvent préférer la solution économique et pratique du tout compris. C’est le métier de l’Almond Smugglers Cove, avec 5 restaurants, des courts de tennis, des piscines et une plage où attendent les catamarans et les kayaks. La clientèle de ce vaste ensemble est principalement anglaise et irlandaise : sourire, distance et courtoisie. Le breakfast obéit à toutes les règles du bon goût, tandis que chaque cuisine cultive sa personnalité à part. Des salles de conférences équipées permettent des réunions de travail. Les orchestres se succèdent au coucher du soleil. Les enfants construisent d’éphémères châteaux de sable devant les vagues, à moins qu’ils ne préfèrent leur club pendant que les parents vont au marché de Castries, la capitale. À terre, un golf exceptionnel de 18 trous au nord de l’île assure une navette avec le village de Cotton Bay, une résidence d’hôtels particuliers, où discrétion rimerait avec service. Un spa de la plus haute qualité assure une remise en forme accomplie. C’est ici que Frédéric, un chef français venu du Sud-Ouest, a créé le Piano Piano, avec une cuisine de gastronomes, faite de découvertes locales et d’inspirations reconnues. Esprit inventif et généreux, il est la référence dans les Caraïbes.
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