90 000 traitements trimestriels d’Euthyrox vont être disponibles à partir de ce 2 octobre, ce qui devrait être suffisant pour traiter les 9 000 personnes qui ont déclaré des effets secondaires à l’ANSM.
Mais d’autres patients pourraient également réclamer de revenir à l’ancienne formule du Lévothyrox. Et cette situation pourrait rapidement se terminer en rupture de stock de la spécialité importée. « J’appelle les professionnels de santé et les patients à être raisonnables, demande Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Les médecins doivent réserver la prescription du médicament importé aux cas sérieux, sachant qu’il n’y a pas de substitution possible dans ce cas : toute prescription d’Euthyrox amènera à une délivrance de ce princeps. Et les pharmaciens ne doivent pas faire de stock, pour que les médicaments restent disponibles pour les officines qui en ont besoin. » Philippe Gaertner a fait part de cette inquiétude de la profession à la ministre de la Santé. En réponse, son cabinet s’est engagé à assurer le suivi de ce problème dès le 3 octobre.
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