LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Comment présenter un plan de financement à la banque lorsqu’on souhaite acquérir une officine ?
MICHEL WATRELOS.- Les banques étant devenues très prudentes, il faut bâtir un plan de financement et un prévisionnel d’activité très rigoureux. Il arrive d’ailleurs souvent que le pharmacien soit amené à revoir sa copie et à rectifier le plan initial. En tant qu’experts-comptables nous sommes donc conduits à faire plusieurs simulations, mais toujours en étroite collaboration avec le pharmacien.
Quel est le critère le plus important sur lequel la banque se décide ?
Indiscutablement, le prix d’acquisition. On peut constater que les banques sont aujourd’hui très réticentes à accepter un plan de financement lorsque le prix d’achat dépasse environ 80% ou 85% du chiffre d’affaires de l’officine. Si tel est le cas, le banquier peut demander un apport plus important ou, de préférence, une baisse du prix d’achat. Il faut alors renégocier avec le vendeur.
Peut-on faire financer aussi par la banque les autres frais comme le stock, les droits d’enregistrement ou la commission du cabinet de transaction ?
Sauf exception, non. Les banques ne financent en général que le prix du fonds, et pas les frais annexes. Ces frais doivent être couverts par l’apport personnel. En outre, pour que le dossier soit accepté, il est préférable de demander un montant de financement légèrement inférieur au prix du fonds. Pour un fonds d’une valeur de 1 500 000 euros, par exemple, il est conseillé de demander un prêt de 1 300 000 ou 1 400 000 euros. Cette différence ainsi que tous les frais annexes devront être financés par l’apport personnel.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion