À 58 ans, Francis Comby poursuit une carrière politique entamée il y a plus de vingt ans à la tête de sa petite commune natale de Beyssenac (400 habitants au nord de Brive). Vivant en couple, père de famille, ce diplômé de la faculté de LImoges y est toujours maître de conférences en pharmacie, après en avoir été le doyen jusqu’en 2010.
Conseiller municipal en 1995, porté à la tête de sa cité en 2000, suite au départ imprévu de son prédécesseur, élu maire en 2001, 2007 et 2014, il cumule les fonctions. Aujourd’hui président de la ComCom de Pompadour-Lubersac (12 communes) il est également conseiller départemental du canton d’Uzerche et vice-président de cette assemblée. De quoi remplir des journées dont les 24 heures paraissent bien insuffisantes.
« Je m’organise, affirme Francis Comby. Je regroupe mes cours sur trois jours, je tiens un agenda qui gère la mairie, le département, la communauté, et j’ai d’excellents collaborateurs et collaboratrices. J’ai multiplié mes fonctions électives par passion, mais aussi parce que tout est lié territorialement, de Beyssenac à la Corrèze, en passant par le pays de Pompadour. Ce sont des engagements qui en fait n’en font qu’un. »
Bilan et projets
Au crédit de ces deux décennies d’activités, on note l’aménagement du bourg, la création d’une salle polyvalente, le label « Village fleuri », la création en cours d’une Maison de santé, l’éclairage public, une charte anti-pesticide signée il y a dix ans. Sans oublier la réfection de l’église De quoi se représenter - sans étiquette - sans rougir devant ses électeurs avec un nouveau programme tout aussi dynamique. « Nous allons continuer dans la même voie, avec plusieurs aménagements structurels, lutter contre la désertification médicale avec notre Maison, bien qu’ici nous ayons médecins et pharmaciens. »
Côté ambitions, Francis Comby se représentera également en 2021 au département, et espère rester président de la ComCom. Quand on lui demande ce qui le motive, l’élu reste modeste et lucide. « D’abord le service des autres, et la politique qui est dans sa définition la vie de la cité. L’amour de la gestion des communautés, qui est comme une drogue, qui fait que l’on multiplie les mandats parce qu’on ne se voit pas laisser ces responsabilités. J’aime mon pays, mes administrés, ma mairie et le reste. Si je n’avais pas été élu maire en 2000 par hasard, je me serais présenté l’année suivante, car j’en avais l’envie. »
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