Selon une étude parue aujourd’hui dans la revue « The Lancet Respiratory », le traitement par antirétroviraux de type Tamiflu (oseltamivir) a réduit de 25 % le risque de décès chez les adultes hospitalisés lors de la pandémie de grippe A (H1N1) en 2009-2011. Cette méta-analyse montre d’ailleurs que le Tamiflu s’est avéré plus efficace que les autres antirétroviraux, avec un risque de décès diminué de 50 %, lorsqu’il était administré dans les deux jours suivant l’apparition des premiers symptômes. En revanche, chaque jour de retard dans son administration entraînait une hausse du risque de décès de 20 %. En comparaison avec des patients non traités, le bénéfice du Tamiflu est de l’ordre de 25 % chez tous les adultes, y compris les femmes enceintes et les patients placés en réanimation. Cependant, il n’a pas entraîné de baisse significative de mortalité chez les moins de 16 ans.
Les chercheurs de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ont étudié les cas de 29 000 patients originaires de 38 pays, hospitalisés entre le 2 janvier 2009 et le 14 mars 2011, ayant une suspicion ou une confirmation de grippe A (H1N1). Le Tamiflu est un médicament du laboratoire Roche, qui a financé la méta-analyse.
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