La première réunion de l’observatoire sur la rémunération s’est tenue ce matin avec les représentants de l’assurance-maladie. Mais sans son directeur général, Nicolas Revel. Une déception pour Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui demandait l’ouverture de nouvelles négociations. Il se serait vu répliquer que cela ne serait pas possible avant les élections aux URPS qui se tiendront à la fin de l’année. « On s’est moqué de nous, estime Gilles Bonnefond. On n’a pas parlé de la marge des pharmaciens, mais de l’ensemble des revenus en ajoutant ceux liés aux astreintes, aux ROSP AVK et asthme, aux remises génériques et au CICE** ». Finalement, « nous n’avons eu aucun chiffre sur la marge et on nous a donné rendez-vous en septembre ».
L’objet de la réunion était « de faire des propositions en vue de l’installation de l’observatoire et nous nous sommes mis d’accord sur sa composition et avons proposé une méthodologie qui servirait à de futures négociations », relativise Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Quoi qu’il en soit, il n’est pas question d’abandonner les honoraires. « J’ai demandé que l’observatoire analyse l’impact du nouveau mode de rémunération sur le premier semestre 2015 », indique Philippe Gaertner, qui rappelle que le rôle de cet outil est de proposer les évolutions nécessaires compte tenu des effets observés. « Mais revenir en arrière coûterait très cher à l’officine », affirme le président de la FSPF.
**Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion