Le Quotidien du pharmacien. - Pourquoi avoir lancé cette enquête auprès du grand public et des pharmaciens sur l’avenir de l’officine ?
Hubert Olivier. - L’OCP interroge régulièrement ses clients, dans une logique de co-construction avec les pharmaciens. Cette enquête permet de les sonder sur les grands enjeux. Nous avons voulu ce regard croisé entre le consommateur, qu’il soit client ou patient, et le pharmacien, leur poser les mêmes questions pour faire émerger les ressentis comparables ou opposés. L’analyse des résultats obtenus porte une vision très positive du métier de la part des patients, dont OCP sera porteur auprès des pharmaciens. Nous réfléchissons à reconduire ce type d’étude avec l’institut CSA de façon régulière.
Quels en sont les principaux enseignements ?
L’étude confirme qu’il y a bien un avenir positif pour l’officine en France, mais elle doit se transformer. OCP a voulu investir dans la transformation du modèle en offrant les outils techniques nécessaires : une nouvelle plateforme qui améliore la distribution des médicaments et le déploiement d’une solution digitale complète. Les résultats de l’étude nous confortent dans cette décision. Les patients ont confiance, les pharmaciens doutent un peu ; nous voulons contribuer à la valorisation du métier, aider à prendre le virage de la pharmacie clinique tournée vers les services. Tous les ingrédients sont présents, mais aucun acteur seul ne peut réussir, il faut que nous le fassions tous ensemble. Nous avons la bonne fenêtre de tir pour qu’un acteur majeur comme OCP, avec l’aide des groupements, accompagne les pharmaciens dans leur transformation.
* Président du directoire d’OCP.
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