Le 8 juin, 857 candidats d’Ile-de-France ont appris qu’ils étaient recalés à l’admission en PACES, faute de place. Le lendemain, le ministère de l’Enseignement supérieur rectifie le tir et déclare que ces candidats seront finalement acceptés en PACES.
Cette année, l’admission en PACES demandée par plus de 8 600 étudiants franciliens a été quelque peu chaotique. En effet, le 8 juin à 14 heures, 857 candidats d'Ile-de-France ayant mis la PACES en vœu numéro 1 ont appris qu’ils avaient été placés sur liste d'attente après la première phase d’APB (admission post-bac). « Lors de cette première phase, l'UFR santé Ile-de-France, qui regroupe les 7 UFR franciliennes de santé, a fait à 7 650 candidats une proposition d’admission à la PACES. Elle n’a pas pu donner satisfaction à 857 candidats relevant du secteur géographique et ayant placé PACES en vœu 1 absolu », déclarait alors le ministère de l’Enseignement supérieur.
Autrement dit : contrairement à ce qui avait été annoncé par le précédent gouvernement, un tirage au sort a bien eu lieu en PACES sur la base d’un système aléatoire. Toutefois, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, n’a pas perdu une minute pour réagir : dès le lendemain, il a réuni les présidents d’université et les recteurs concernés afin de trouver une « solution rapide et concrète ». Au final, la réunion a effectivement rapidement porté ses fruits, puisque ce vendredi 9 juin, en début d’après midi, le ministère a annoncé que « tous les candidats relevant du secteur géographique d’Ile-de-France et ayant placé la PACES en vœu 1 absolu se verront proposer une place en PACES le 26 juin, lors de la 2e phase d’APB ». Le ministère précise qu’une cellule de suivi des admissions post-bac sera mise en place dès lundi, et jusqu’à la fin du processus d’admission.
Anthony Mascle, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), se félicite de cette issue positive. Toutefois, le président de l’association étudiante veut rester vigilant. « Nous nous assurerons que ces étudiants sont accueillis dans de bonnes conditions, et que leur répartition est judicieuse », déclare-t-il. Par exemple, il faudra vérifier que des étudiants de banlieue sud-ouest ne se retrouvent pas dans des facultés au nord-est de Paris.
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