Le Quotidien du pharmacien.- Pourquoi s’être porté volontaire ?
Pauline Loubert (PL) (adjointe à la pharmacie Bonneterre à Villeurbanne).- C’est une mission importante de santé publique et cela permet d’avoir un autre relationnel avec les patients.
Stéphane Dincq (SD) (titulaire de la pharmacie Victor Hugo à Givors).- Ça a semblé une évidence à toute l’équipe et moi-même. Tous les ans, des patients nous demandaient si on pouvait les vacciner.
Quentin Schoutteten (QS) (référent qualité à la pharmacie de la Déesse à Lille).- Notre métier est amené à évoluer vers le service et cela permet d’être mieux perçu comme professionnel de santé par les patients.
Est-ce chronophage ?
SD et QS.- l’acte non, l’administratif associé oui.
Quels retours avez-vous eu de vos patients ?
PL, SD et QS.- Bilan très positif : plus pratique que de prendre rendez-vous chez le médecin (alors qu’à cette époque les cabinets sont souvent engorgés) ou l’infirmier.
Avez-vous perçu une réticence de la part des médecins ou IDE des alentours ?
PL.- Non. Il faut voir cela avec plus de recul, il s’agit d’une vraie mission de santé publique ; chaque professionnel de santé devrait se sentir concerné.
SD.- En fin de campagne de vaccination l’an dernier, les IDE proches de l’officine avaient effectué le même nombre de vaccins que d’habitude. Au contraire de ce qu’on avait pu lire, on ne leur avait pas pris leur travail. Et plusieurs médecins débordés nous envoient même les patients.
Y a-t-il des erreurs à éviter ?
PL.- Ne pas faire de plages horaires dédiées à la vaccination, afin de satisfaire le plus grand nombre.
SD.- Être suffisamment nombreux pour continuer à assurer la même qualité de service (délivrance des ordonnances, conseils) en plus de la vaccination. Mais comment peuvent faire des structures plus petites avec un seul pharmacien ?
QS.- Le questionnaire médical de la plateforme de l'ordre n’étant pas nominatif, nous l'avons réédité et le faisons signer au patient pour avoir une couverture juridique supplémentaire.
Pensez-vous que l’avenir du pharmacien dépend de son implication dans de nouvelles missions de santé ?
PL et SD.- Oui, à nous de saisir la chance qui nous est offerte de faire évoluer notre métier.
QS.- Oui et cela fait du bien de se sentir plus utile dans le parcours de prise en charge des patients.
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