Isabelle Adenot : « Un remède à la rupture générationnelle »

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Publié le 27/03/2017

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Pour la présidente de l'Ordre des pharmaciens, l'ouverture du capital aux pharmaciens adjoints est incontestablement une bonne nouvelle pour la profession. « Je ne peux que me réjouir de cette mesure issue d'une volonté de longue date, déclare-t-elle. Quand des adjoints s'investissent auprès d'un titulaire et qu'ils œuvrent ensemble dans la même volonté, il est logique qu'ils puissent exprimer leur engagement en prenant part au capital de l'entreprise. » Évoquant l'entrée au capital des adjoints comme un « remède à la rupture générationnelle », Isabelle Adenot y voit aussi le symbole du pouvoir de passation dont dispose aujourd'hui la profession. Enfin, lorsqu'on lui demande si cette nouvelle disposition est de nature à réveiller les vocations, la présidente de l'Ordre apporte une réponse toute en nuance : « Les vocations naissent plus de l'intérêt pour le métier, son fond, que de sa forme. Les vrais déclencheurs de vocations sont les entretiens pharmaceutiques ou l'accompagnement des patients. Les jeunes pharmaciens y croient sincèrement. La pharmacie d'officine a un véritable avenir ».

D. D.