L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), qui ne participe pas aux négociations conventionnelles, a, en revanche, été consultée par le ministère dans le cadre du projet d’ordonnance sur le maillage.
« Et nous avons été entendus », se félicite son président, Jean-Luc Fournival. Il fait particulièrement référence à un point de la troisième version prévoyant la possibilité pour les pharmaciens s’étant regroupés, de continuer à exploiter leurs locaux vacants.
Ces locaux dissociés pourraient ainsi être occupés, à temps partiel, par un pharmacien salarié. Un rempart à la désertification et une garantie pour la poursuite de la mission de service public. Parallèlement, une telle disposition permettrait, selon l’UNPF, d’explorer de nouvelles pistes pour l'économie de l’officine, notamment celles de la e-pharmacie, de la e-prescription, de la e-médecine. « Tous les paramètres, la démographie de la profession tout comme la sociologie des patients, vont dans ce sens », souligne Jean-Luc Fournival.
S’appuyant sur les conclusions de certains économistes et sur de récents sondages d'opinion, il décrit l’avenir du métier comme étant celui d’un pharmacien clinicien doublé d’un pharmacien de services. Une vision dont devra tenir compte, selon lui, le législateur dans son projet d’ordonnance.
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