Le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) recommande de restreindre l’indication de la bromocriptine (Parlodel et Bromocriptine Zentiva 2,5 mg) aux situations où l’allaitement doit être arrêté pour raison médicale (fausse couche, interruption thérapeutique de grossesse, décès du nouveau-né, infection VIH de la mère). En effet, cette molécule utilisée dans l’inhibition de la lactation en post-partum peut provoquer des effets indésirables cardiovasculaires, neurovasculaires ou psychiatriques, rares mais parfois graves. Dans l’attente d’une validation européenne, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) demande aux prescripteurs initiant un traitement par bromocriptine, d’être particulièrement attentifs aux facteurs de risque cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques de la patiente. L’utilisation de la bromocriptine est déconseillée en routine dans l’inhibition de la lactation, dans la prise en charge de l’engorgement ou pour le soulagement des douleurs en post-partum qui peuvent être prises en charge par des traitements non pharmacologiques ou des antalgiques.
La bromocriptine bientôt réservée à l’inhibition de la lactation pour raison médicale
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Publié le 17/07/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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