La règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite vaut pour l’assurance-maladie. L’État a ainsi présenté un projet de convention d’objectifs et de gestion (COG) 2010-2013 à la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), prévoyant la suppression de 3 950 emplois. Soit « la moitié des 8 400 départs en retraite prévus sur la période, avec un petit bonus de 250 postes », relève le président CFDT de la CNAMTS, Michel Régereau. Selon lui, ce projet est synonyme de « risque de moindre efficacité pour veiller à la continuité, la coordination et la qualité des soins », notamment à l’heure où l’assurance-maladie veut développer l’information aux professionnels de santé ou renforcer la prévention du diabète. « Nous estimions en début de négociation qu’il faudrait un bonus de 850 postes pour parvenir à réaliser les objectifs fixés pour améliorer l’efficience du système de santé (...) On avait accepté de descendre à 550, mais à 250, on ne pourra pas. »
Face à une « grande majorité d’opposition » des syndicats et des associations de malades et de familles, le conseil a décidé de « ne pas signer le document en l’état » et appelle à « la poursuite des négociations avec l’État » pour trouver un compromis. Une première selon Michel Régereau. « Jusqu’à présent, les présidents des caisses de sécu soutenaient le compromis trouvé avec le gouvernement et cherchaient à obtenir une majorité. » Le précédent COG 2006-2009 a déjà supprimé 6 210 postes. L’Association française des diabétiques (AFD) est solidaire du vote de la CNAMTS et « du communiqué de presse conjoint du CISS (Collectif inter associatif sur la santé), FNATH (Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés) et UNAF (Union nationale des associations familiales) qui explique d’une façon claire et chiffrée les motifs de ce vote ».
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