La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) réagit très vivement aux propos de Pascal Brière, rapportés par le « Quotidien du pharmacien » à la suite d’une interview du président du GEMME, et parus le 9 mai dernier. « Il (NDLR, Pascal Brière) outrepasse son rôle en voulant non seulement s’immiscer dans la prescription des médecins, mais surtout en préconisant de pénaliser financièrement ceux qui n’atteindraient pas l’objectif de prescription imposé », estime le premier syndicat médical français dans un communiqué. Répondant à nos questions, le président du GEMME avait présenté le modèle allemand d’une prescription générique contrainte comme une alternative aux dispositifs d’incitation actuels. Si la CSMF voit bien dans le générique un élément non négligeable d’économies, elle considère en revanche que « les industriels du générique n’ont aucune consigne ni pression à exercer sur les médecins ».
Insistant sur le fait que la prescription des médecins doit demeurer libre et indépendante, le syndicat de médecins tient à mettre les points sur les « i » : « les médecins libéraux ne seront pas les commerciaux des industriels du GEMME, pas plus qu’ils ne sont ceux des autres producteurs de médicaments ». Pour finir, la CSMF décerne un « carton rouge » au président du GEMME. Elle demande également au gouvernement de l’exclure de toute discussion concernant l’évolution du médicament « tant qu’il ne retrouve pas une attitude plus responsable et respectueuse des autres acteurs que sont les médecins et les patients ».
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion