Face à l’absence de maintien du mot d’ordre, lundi, de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) pour la grève des gardes et des urgences, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’interroge sur « les motivations politiques et la conception de la défense professionnelle » de ce syndicat « minoritaire ». Pour autant, elle affirme que cette décision ne remet pas en cause le mouvement qui, à l’échelon national, « est bel et bien suivi par une grande majorité de nos confrères », et note que l’action n’a, de toute façon « jamais été relayée ni mise en œuvre dans les quelques départements agrégés » à l’USPO.
La FSPF indique qu’il y a bien des avancées concernant le dossier économique de la pharmacie d’officine, puisque les revendications des syndicats seront débattues avec le ministère de la Santé le 15 septembre prochain. Avant cette réunion, les services du ministère doivent leur transmettre des propositions basées sur ses calculs et les études fournies par les syndicats. Pour sa part, la FSPF reste attachée à « l’obtention de la revalorisation de la marge officinale, élément fondamental de l’amélioration de l’économie de la pharmacie ». Sans assurance du résultat final des négociations, la FSPF appelle à l’unité de tous les pharmaciens de France : « Rejoignez notre action de grève des gardes et urgences pour une juste rémunération des officines ».
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