Avec 2,17 % de leur chiffre d’affaires volé, les pharmacies arrivent en deuxième position des commerces les plus pénalisés par la démarque inconnue dans le monde. Tel est l’un des enseignements du 13e baromètre publié par Checkpoint* qui montre également que le phénomène concerne les officines quelles que soient les régions. Sur les raisons de cette vulnérabilité commerciale, les auteurs de l’étude livrent leur analyse : « Ces magasins proposent beaucoup de petits produits faciles à dissimuler, en libre exposition, et qui ont une forte valeur de revente et peuvent être aussi utilisé pour un usage personnel. »
En Europe, les vols commis dans les officines seraient, presqu’une fois sur trois, le fait d’employés indélicats (31 %). Concernant les articles « soins et beauté » les plus souvent subtilisés, les produits de maquillage, les soins de la peau et les parfums arrivent en tête. Le baromètre publié par Checkpoint analyse également les mesures antivol privilégiées par les commerces. Les étiquettes, macarons EAS et les antennes EAS sont plébiscitées (49 % des commerces) par les détaillants européens. Mais l’étiquetage à la source** progresse. En France 67 % des distributeurs prévoient de mettre en œuvre une telle démarche dans un avenir proche.
** L’étiquetage à la source est l’application de l’étiquette antivol directement chez le fournisseur ou le fabricant lors de la production des articles, et non plus par le personnel en magasin.
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