Tandis que le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt est, ces derniers jours, en discussion à l’Assemblée nationale, les représentants de la pharmacie vétérinaire française ont adressé un courrier au Premier ministre. L’Union nationale de la pharmacie vétérinaire d’officine (UNPVO) souhaite ainsi le « sensibiliser sur les pratiques douteuses du ministère de l’agriculture, ainsi que de son ministre Monsieur Le Foll, qui défendent délibérément et de manière partiale le réseau vétérinaire ».
L’UNPVO dénonce la rétention systématique de l’ordonnance par le prescripteur (vétérinaire) contre achat du médicament comme étant la cause d’un vrai problème de santé publique et de non-respect du libre choix des propriétaires d’animaux. Mais surtout, son courrier déplore le parti pris flagrant du ministre de l’agriculture dans la prise en charge du conflit pharmaciens/vétérinaires : « les vétérinaires dépendent (trop) du ministère de l’agriculture et donc la santé animale et, par voie de conséquence la santé humaine, sont influencées par leurs prescriptions, sans paradoxalement, que le ministère de la santé soit en charge directe ! »
Selon les pharmaciens vétérinaires, Stéphane Le Foll « protège également les vétérinaires contre tout « découplage partiel » des antibiotiques critiques contre l’avis de sa collègue la ministre de la santé, l’ancien Premier Ministre, Monsieur Ayraud, le conseil d’état, mais aussi de la plupart des scientifiques, médecins, et le Parlement Européen dans sa résolution de décembre 2012 ».
Pour conclure, l’UNPVO sollicite l’arbitrage du Premier ministre : « l’urgence est absolue afin de recadrer un ministre (NDLR, celui de l’agriculture) dont les arguments avancés ridiculisent son auteur, tendant même à laisser croire que vous pourriez les avaliser, ce que bien sûr nous ne pensons pas un instant ».
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