Une ordonnance de pilule qui a expiré et pas de place chez le gynécologue avant 3 mois ? Pas de panique. Depuis 2010, la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) a ouvert la possibilité aux pharmaciens de dispenser une pilule contraceptive sur présentation d’une ordonnance périmée depuis moins d’un an. Ces dispositions visent à éviter toute interruption de traitement entre deux consultations. La durée de ce renouvellement est de 6 mois au maximum. Dans cette situation, le pharmacien doit indiquer sur l’original de la prescription médicale la mention « dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux » et en préciser la durée. Attention : on peut délivrer au maximum, en une seule fois, une quantité de contraceptif oral correspondant à 3 mois de traitement.
Cette autorisation, qui concerne tous les contraceptifs oraux, a été contestée par l’Ordre des médecins. Dans un communiqué, il regrette que « tous les contraceptifs oraux, y compris ceux qui ont des indications très particulières qui nécessitent une prise en charge spécifique », soient concernés. Le conseil de l’Ordre invite les prescripteurs « à indiquer sur l’ordonnance, dès qu’ils l’estimeront nécessaire, la mention " Non renouvelable " ». De son côté, l’Académie nationale de pharmacie s’est félicitée de la mise en place de cette possibilité, qui permet « aux pharmaciens d’officine de jouer un rôle plus actif en matière de contraception, comme il leur a été permis de le faire auparavant dans le cadre de la contraception d’urgence ». Toutefois, les Sages remarquent « l’absence de mention concernant le renouvellement des dispositifs transdermiques et des anneaux vaginaux, deux autres modes d’administration des œstroprogestatifs dont il faudrait promouvoir la dispensation pour sortir du tout pilule ».
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