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La raison du plus faible

Publié le 12/03/2009

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EN 1859, Darwin exposait la théorie de l’évolution, largement fondée sur la loi du plus fort. 150 ans plus tard, Jean-Marie Pelt nous en donne une vision nouvelle en illustrant son propos de nombreuses anecdotes naturalistes. Dans son livre, il nous montre que, curieusement, les plus vulnérables réussissent parfois mieux à s’adapter aux changements climatiques et écologiques que ceux considérés a priori comme les plus forts. Leur statut de « plus faibles » les obligeant en effet à mettre en œuvre des moyens ingénieux pour se défendre, ils se révèlent finalement mieux armés face au changement. Non seulement Jean-Marie Pelt s’intéresse à la Nature en évoquant aussi bien le monde animal que végétal, mais il étend également sa théorie à la société humaine en nous livrant une belle leçon de vie. La raison du plus faible, qui nous replonge dans une réflexion sur la théorie de l’évolution, est le 44e opus de Jean-Marie Pelt, professeur de biologie végétale et de pharmacologie à l’université de Metz et président de l’institut européen d’écologie.

La raison du plus faible. Éditions Fayard. 250 pages, 18 euros.

D. G.