Cette étude a amené le Laboratoire Merck à réagir. L’entreprise estime que « l’interprétation des auteurs est biaisée puisqu’elle constitue une analyse de données rétrospectives sur une dimension - la variabilité intra-individuelle - pour laquelle l’étude d’origine n’avait pas été conçue ». En toute rigueur scientifique, « il faudrait confirmer ce type de conclusion par une analyse prospective définie avec la méthodologie adaptée ». De plus, « le ressenti des patients n’a jamais été nié, souligne Merck. Trois études de pharmacovigilance ont analysé des milliers de cas d’effets rapportés et ont conclu à l’absence d’effet indésirable spécifiquement attribuable à la nouvelle formule. Et une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur plus de 2 millions de patients sous Lévothyrox en France a conclu en décembre 2019 qu’il n’y avait pas d’augmentation de problèmes de santé graves en lien avec la prise du Lévothyrox NF ».
De son côté, l’AFMT, association de malades de la thyroïde, souligne que « si l’étude ne répond pas à toutes les questions, elle tord le cou à l’hypothèse d’un simple effet nocebo » ressenti par les patients.
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