Si le travail de substitution des pharmaciens est un large succès, les médecins sont toujours pointés du doigt lorsqu’on aborde le sujet des génériques. Or, ces copies des médicaments d’origine sont une source non négligeable de réduction des dépenses de santé, c’est pourquoi un comité de pilotage a été mis en place la semaine dernière, rapporte le quotidien « Les Échos ». Il rassemble des représentants du ministère de la santé, de l’assurance-maladie, des autorités sanitaires, des hôpitaux, des pharmaciens et des associations de patients et doit se réunir à trois reprises au printemps. L’objectif est de présenter un ensemble de recommandations l’été prochain, qui pourrait bien inspirer le gouvernement dans la préparation de la loi de finances de la Sécurité sociale (LFSS) 2015. « Les Échos » rappellent que « les médecins prescrivent trop souvent des médicaments récents, encore brevetés et donc plus chers, pour lesquels il n’existe pas de version générique ». Le comité de pilotage réfléchit notamment à des solutions pour une prescription plus systématique de médicaments substituables, par exemple en développant des logiciels d’aide à la prescription, en sensibilisant davantage les prescripteurs et en les incitant financièrement. Il se penche également sur le problème de défiance des patients par le biais d’une campagne d’information des autorités sanitaires sur l’efficacité et la sécurité des génériques.
Le gouvernement pousse à la prescription de génériques
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Publié le 19/03/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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