Prévenir le risque de chute chez les patients âgés à risque est très important et relève d’un certain nombre de conseils que nous pouvons diffuser dans nos officines. Tout particulièrement, nous pouvons rappeler l’utilité de l’activité physique, notamment dans le cadre d’entraînements spécifiques qui permettent de renforcer l’équilibre. Les exercices de renforcement musculaire et ceux qui visent à augmenter les amplitudes articulaires doivent être privilégiés. Le Programme national Nutrition santé, récemment actualisé, préconise chez les plus de 65 ans, la pratique d’une activité physique d’intensité modérée à élevée (8 à 10 exercices répétés 8 à 12 fois chacun), au moins deux jours par semaine, de préférence non consécutifs.
Il nous faut aussi souligner l’intérêt de la supplémentation en vitamine D en cas de taux sérique insuffisant ; un traitement « d’attaque » peut permettre d’obtenir rapidement un taux de 25-(OH)-vitamine D au-dessus de la valeur cible de 30 ng/mL. La posologie du traitement d’entretien est de 800 à 1 200 UI/jour. Des doses équivalentes de 80 000 à 100 000 UI tous les 2 à 3 mois peuvent être proposées.
Enfin, il nous faut prendre en compte les comorbidités qui augmentent non seulement les risques de fracture mais aussi la gravité de leurs conséquences. Citons notamment les maladies neurodégénératives (Parkinson,…), le diabète, les affections cardiovasculaires… Une mauvaise vision constitue une cause de chute, fréquente mais qui peut souvent être corrigée.
Enfin, notre attention doit aussi porter sur les traitements ayant pour effets indésirables des troubles de la vigilance ou de l’hypotension orthostatique.
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