Les conjonctivites sont multiples dans leurs formes et de ce fait, pas toujours évidentes à identifier. Le moindre doute doit amener à conseiller une consultation ophtalmologique. En effet il ne faut pas passer à côté d’autres maladies comme le syndrome sec, ou des formes sévères d’allergie comme la kératoconjonctivite vernale ou la kératoconjonctivite atopique.
La kératoconjonctivite vernale touche l’enfant et l’adolescent, atteint la cornée et rend fortement photophobe. Il s’agit d’une conjonctivite grave avec des conséquences non seulement sur la vision mais aussi sur la scolarité des jeunes patients souvent absents et souffrants de retard scolaire. Il est donc très important de la diagnostiquer précocement pour la traiter, en général, par corticothérapie dont il faudra maîtriser l’éventuelle dépendance.
La kératoconjonctivite atopique de l’adulte se caractérise par l’apparition de néovaisseaux superficiels et profonds dans la cornée. Difficile à traiter, elle laisse des séquelles visuelles graves qui peuvent aboutir à des fibroses de la conjonctive…
La bonne gestion des antiallergiques consiste à préférer, dans les formes non sévères, les traitements locaux dénués d’effets indésirables généraux. Chez les allergiques, comme dans toutes les maladies oculaires chroniques, il faut privilégier les collyres sans conservateurs. Les collyres corticoïdes sont à réserver aux formes sévères. En effet, ils peuvent avoir des effets indésirables délétères en cas de cures prolongées ou récurrentes. Les collyres antiallergiques classiques (non-corticoïdes) sont le plus souvent efficaces.
L’avenir est peut-être aux biothérapies, encore très peu utilisées en allergie oculaire. Les anticorps anti IgE semblent apporter des résultats intéressants dans les formes rebelles de kératoconjonctivite.
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