La prévention cardiovasculaire secondaire est de plus en plus exigeante et le seuil de 0,7 g/L pour le LDL-cholestérol, désormais admis par tous au niveau international, est recommandé par la Société européenne de cardiologie. De récentes recherches observationnelles (DYSIS) montrent que la proportion de patients coronariens qui atteignent cette cible sous traitement hypolipémiant est passée seulement de 15,3 % (2008-2009) à 34,5 % (2013-2014). Cette augmentation est nettement insuffisante et nous devons veiller notamment à ce que nos patients respectent une bonne observance de leur traitement.
Dans le cadre de la prévention primaire, il est intéressant de rappeler ici que l’hypercholestérolémie familiale est la maladie héréditaire la plus fréquente en France, affectant environ un sujet sur 250 et existant évidemment dès l’enfance. Il s’agit d’une maladie autosomique dominante liée à de nombreuses mutations et qui reste un problème délicat. Outre les signes cliniques (arcs cornéens), les valeurs de LDL-cholestérol supérieures à 1,90 g/L sont fortement évocatrices du diagnostic ; celle supérieures à 2,50 g/L, en particulier, sont hautement suggestives d’une maladie héréditaire liée au récepteur LDL. Dans le cadre de l’hypercholestérolémie familiale, le traitement par statines doit débuter dès l’âge de dix ans. Le LDL-cholestérol doit être normalisé toute la vie afin de prévenir l’ensemble des épisodes cardiovasculaires.
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