Au terme « cannabis médical », nous préférons « cannabis et cannabinoïdes utilisés à des fins médicales ». Dans cette catégorie, on retrouve des médicaments - c’est-à-dire des spécialités pharmaceutiques qui ont fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché ou d’une autorisation temporaire d’utilisation et qui sont autorisées dans des indications bien spécifiques - et des préparations à base de cannabis (composition en THC/CBD variable) aux contours plus flous.
L’expérimentation du cannabis à usage médical va débuter au cours du deuxième semestre de cette année, avec l’objectif d’évaluer en situation réelle le circuit de prescription et de dispensation des produits retenus et de recueillir des premières données d’efficacité et de sécurité.
Le traitement ne pourra être initié que par des médecins exerçant dans des structures de référence et volontaires, prenant en charge les indications retenues par le CST et approuvées par l’ANSM. Une fois le patient stabilisé, le renouvellement des prescriptions pourra être réalisé par tout médecin en ville. Dans ce cadre, il est prévu que les pharmaciens de ville et les pharmaciens hospitaliers les dispensent, ce qui suppose un rôle d’accompagnement et de conseil auprès des patients particulièrement important. Les pharmaciens veilleront notamment au respect des contre-indications (grossesse, allaitement…) et seront vigilants par rapport aux effets indésirables. Tout au long de l’expérimentation, ces derniers seront recueillis via un registre national et une étude pharmaco-épidémiologique sera menée. Médecins et pharmaciens devront donc avoir suivi au préalable une formation dédiée obligatoire.
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