Nous sommes parfois interrogés à l’officine sur l’influence de la contraception œstroprogestative sur la maladie migraineuse. Des crises migraineuses peuvent par exemple apparaître de novo sous, notamment dès les premiers cycles. On observe aussi que ce risque, qui augmente avec l’âge, est accru en cas d’antécédents familiaux de migraine et que la semaine d’arrêt de la « pilule », durant laquelle se produit une chute brutale des taux plasmatiques d’estrogène, est plus propice à la survenue des crises de migraine.
Si la survenue d’un AVC ischémique est un évènement rare chez la femme jeune, il doit cependant, en raison de sa gravité, être pris en compte par le médecin prescripteur d’une contraception hormonale chez la femme présentant des facteurs de risque artériels tels que la migraine. Ainsi, la HAS précise dans ses recommandations qu’avant l’âge de 35 ans, les œstroprogestatifs sont contre-indiqués en cas de migraines avec aura ; qu’après l’âge de 35 ans, ils sont contre-indiqués chez la femme avec des migraines, avec ou sans aura, et chez la femme fumeuse. Les femmes le plus à risque d’AVC ischémique sont donc celles souffrant de migraine avec aura, celles plus âgées et utilisant une contraception œstroprogestative. La substitution par une méthode progestative seule ou par une autre contraception est alors recommandée.
Le point de vue de l'UTIP
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Publié le 07/10/2019
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3546
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